A rusty


Tel que je te l‘avais promis, j’ai tenu ta papatte jusqu’à ce que tes yeux se ferment pour la toute dernière fois, j’ai été forte pour toi, mais je n’ai pas pu empêcher mes larmes de couler, mes lèvres de trembler. Tu as toujours été là pour nous, je te devais au moins cela, rester à tes côtés jusqu’à la fin de ta trop courte vie, te rassurer avant ton départ pour ce long voyage sans retour.

En ce dimanche soir je ne m’attendait pas a te voir partir si vite toi qui ce matin encore râlait pour ton rappel bloquer, quémandait des croquettes a tout le monde et gagnait des papattes pour le défis. La semaine dernière tu faisait encore le fou à la plage.

La maison est vide depuis ton départ, un vide immense, une présence irremplaçable a pris la place de ta joie de vivre. Mon loulou, le deuil est difficile à surmonter.

J’ai dû expliquer à Mistral, ta petite soeur, les larmes aux yeux, le cœur gros, où était passé son meilleur ami qui veille sur elle depuis son arriver. Tu l’avais accueilli à grands coups de langue, tu as toujours été patient avec elle, malgré les centaines de fois qu’elle t’a malmené. Tu lui manques à elle aussi.

En partant au paradis des chiens, tu as emmené une partie de nos cœurs. Tu fais partie de tous nos souvenirs, tu apparais sur la plupart de nos photos de famille. Les promenades ne seront plus les mêmes, le panier vide et ne plus t’entendre râler me rappelle sans cesse ton absence. Il y a toujours ton collier et ta balle préférée dans le panier de l’entrée; chaque jour je les vois, je n’ai pas encore réussi à le déplacer, comme si le ranger t’éloignait encore un peu plus.

Pour nous tu n’étais pas juste un chien, tu faisais partie de notre famille, comme un membre à part entière. Je crois qu’avec nous, tu as eu une belle vie, tu n’as jamais manqué d’amour, et cela me console un peu.

Je t’aime mon loulou, ta papatte est gravée à tout jamais dans nos cœurs.